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Se nourrir pour s’épanouir : Célébrons le Mois de la Nutrition au Canada - PODCAST

Kim Arrey

Dernière mise à jour : 17 mars

Ce podcast a été diffusé dans l'émission Weekends with Joanne Vrakas sur CJAD le 8 mars 2024.


Mars est arrivé, et avec lui, le Mois de la Nutrition – une tradition bien ancrée au Canada depuis plus de 40 ans. Cette année, le thème Se nourrir pour s’épanouir met en lumière le rôle essentiel de la nutrition dans tous les aspects de la santé : bien-être physique, résilience mentale, équilibre émotionnel et même liens sociaux et culturels.

Nutrition et santé mentale : un domaine de recherche en pleine expansion

Lorsque l’on parle de nutrition, on pense souvent à ses effets sur la santé physique – prévention des maladies cardiaques, gestion du diabète ou soutien de la digestion. Mais ces dernières années, les recherches sur le lien entre nutrition et santé mentale se sont considérablement développées.

À l’origine, ces études visaient à trouver des solutions pour la maladie d’Alzheimer et les troubles cognitifs. Toutefois, elles ont également révélé des liens significatifs entre l’alimentation et des troubles comme la dépression et l’anxiété. Les nutriments que nous consommons influencent directement le fonctionnement du cerveau : protéines, acides gras oméga-3, vitamines B, choline, vitamines A et D, ainsi que des minéraux comme le fer, le zinc et le magnésium contribuent tous à une santé cérébrale optimale.

L’alimentation peut-elle aider à réduire le stress et l’anxiété ?

Le lien entre alimentation et bien-être mental devient de plus en plus clair. L’étude SMILES, par exemple, a divisé 166 personnes atteintes de dépression majeure en deux groupes : l’un a reçu 12 semaines de conseils nutritionnels d’un diététicien, tandis que l’autre a bénéficié d’un soutien social. Résultat : les personnes ayant suivi le programme nutritionnel ont montré une amélioration plus marquée de leurs symptômes(1).

D’autres études suggèrent également que la consommation excessive d’aliments ultra-transformés, en particulier ceux contenant des édulcorants artificiels, est associée à un risque accru de dépression et d’anxiété. Des recherches ont même établi un lien entre ces aliments et des troubles du sommeil ainsi que certaines maladies mentales courantes(2,3).

Le rôle des aliments ultra-transformés dans le bien-être mental

Réduire la consommation d’aliments ultra-transformés est un bon point de départ pour améliorer sa santé. Au Canada, jusqu’à 60 % des calories consommées par les adolescents proviennent de ces aliments. Mais il ne s’agit pas seulement de ce que nous mangeons, il est aussi question de comment nous mangeons.

Beaucoup de personnes dépendent des aliments transformés par manque de temps ou de compétences culinaires. Les emplois du temps chargés rendent parfois difficile le fait de prendre des repas en famille, et les repas pris sur le pouce deviennent la norme. Pourtant, les recherches montrent que l’aspect social des repas joue un rôle clé dans le bien-être général.

Privilégier les repas partagés et le plaisir de manger

Trouver des occasions de manger ensemble, ne serait-ce que quelques fois par semaine, peut faire toute la différence. Si vos enfants adultes vivent loin, un appel vidéo pendant le repas peut aider à maintenir le lien. Si vous vivez seul(e), pourquoi ne pas faire du déjeuner votre repas principal et le partager avec des collègues ou des amis au lieu de dîner seul(e) chaque soir ? Certains privilégient les repas du week-end en famille ou entre amis, tandis que d’autres participent à des repas communautaires pour partager un moment convivial.

À retenir : de petits changements pour un grand impact

La nutrition n’est pas une question de tout ou rien. De petits ajustements, à la fois dans ce que nous mangeons et dans la manière dont nous partageons nos repas, peuvent nous aider à vraiment nous nourrir pour nous épanouir – non seulement durant ce Mois de la Nutrition, mais tout au long de l’année.


Références:

1)      Jacka, F.N., O’Neil, A., Opie, R. et al. A randomised controlled trial of dietary improvement for adults with major depression (the ‘SMILES’ trial). BMC Med 15, 23 (2017). https://doi.org/10.1186/s12916-017-0791-y

2)      Samuthpongtorn C, Nguyen LH, Okereke OI, et al. Consumption of Ultraprocessed Food and Risk of Depression. JAMA Netw Open. 2023;6(9):e2334770. doi:10.1001/jamanetworkopen.2023.34770

3)     Lane, M. M., Gamage, E., Du, S., Ashtree, D. N., McGuinness, A. J., Gauci, S., Baker, P., Lawrence, M., Rebholz, C. M., Srour, B., Touvier, M., Jacka, F. N., Segasby, T., & Marx, W. (2024). Ultra-processed food exposure and adverse health outcomes: Umbrella review of epidemiological meta-analyses. The BMJ, 384. https://doi.org/10.1136/bmj-2023-077310

 
 
 

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dernière mise à jour : février 2025

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